Ici vous trouverez:

Coups de gueule, expressions de ma mauvaise humeur, ronchonnages et parfois un coup de coeur. Parfois...

Ici vous ne trouverez pas de publicité.

mardi 29 septembre 2009

CHARTE DES DROITS DE L'ENFANT

UN TEXTE DÉGUEULASSE

Vous connaissez sans doute l'existence de ce texte qui a pour objet la protection de l'enfance sous toutes les latitudes. Quoi en effet de plus sacré qu'un enfant... Voire!

La charte des droits de l'enfant (ici) date du 20 novembre 1989 (j'ai deux mois d'avance pour le XXeme anniversaire) ce texte adopté aux Nations Unies a été signée et ratifiée par 191 pays (deux pays seulement -les États Unis et la Somalie- n'ont pas encore ratifié la Convention). Il est un ensemble de bonnes intentions que les états, solennellement, ont prises pour protéger les enfants. Les bonnes intentions, ça fait joli, ça ne mange pas de pain, ça donne bonne conscience, et puis après...

Afin que vous puissiez vous imprégner de ce beau texte plein de guimauve jusqu'à la nausée, il est intéressant d'en lire quelques passages « dans le texte » de son préambule:

« Ayant présent à l'esprit le fait que les peuples des Nations Unies ont, dans la Charte des Nations Unies, proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme et dans la dignité et la valeur de la personne humaine, et qu'ils ont résolu de favoriser le progrès social et d'instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande (...) Considérant qu'il importe de préparer pleinement l'enfant à avoir une vie individuelle dans la société, et de l'élever dans l'esprit des idéaux proclamés dans la Charte des Nations Unies, et en particulier dans un esprit de paix, de dignité, de tolérance, de liberté, d'égalité et de solidarité, (...) Reconnaissant qu'il y a dans tous les pays du monde des enfants qui vivent dans des conditions particulièrement difficiles, et qu'il est nécessaire d'accorder à ces enfants une attention particulière, Tenant dûment compte de l'importance des traditions et valeurs culturelles de chaque peuple dans la protection et le développement harmonieux de l'enfant, (...) »

Suivent les articles de la charte.

Qui ne souscrirait pas à de telles intentions (qui rappelons-le ne mangent pas de pain)? Moi par exemple qui note, dès le préambule que la charte tient compte de « l'importance des traditions » et qu'est-ce qu'une tradition sinon la survivance de pratiques archaïques? C'est au nom des traditions que les plus viles actions se perpétuent comme la corrida, la chasse à la palombe, les combats de coqs. dans oublier quelques joyeusetés comme l'infibulation, la lapidation, la polygamie, etc. Heureusement nombre de traditions ont fini (ou sont en passe de finir) dans les poubelles les plus nauséabondes de l'histoire de l'humanité comme: les exécutions publiques (sauf en terre d'islam où elles continuent d'exister)...

Une question comme ça en passant: qu'est-ce qu'un enfant? Curieusement le texte lui-même ne le dit pas. Pourtant il aurait été intéressant qu'un débat fut entamé à ce sujet car pour nombre de nations -osons le mot- « civilisées » l'enfance dure assez longtemps. La majorité sexuelle est fixée souvent à 15 ans et le droit de vote à 18 ans. En terre d'islam on peut violer sans problème des petites filles de 10 ans voire avant, c'est le prophète lui-même qui donne l'exemple puisque cette ordure s'est marié avec une gamine de 6 ou 7 ans avant de la violer quand elle en avait 9, car aucune gamine de cet âge ne peut avoir envie de se faire sauter par un type qui a largement l'âge d'être son père non? (voir ici, ici aussi, ici toujours, et encore ).

Les Nations Unies se sont dispensées de faire de la peine aux musulmans en ne posant pas le problème... mais ce n'est pas la seule bizarrerie de ce texte.

Dans son article 14, la convention dit ceci:

« Les États parties respectent le droit de l'enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion. »

C'est précisément cet article qui pose problème car « enfant » qui vient du latin « infant » de in, non, et fari, parler : celui qui ne parle pas. Être humain, sans différenciation de sexe, dans les premières années de sa vie et avant l'adolescence... l'enfant est celui qui ne parle pas car les adultes ne l'autorisent pas à parler. Pour parler clairement l'enfant n'a aucun autre droit que celui de la boucler. C'est ce que dit la définition du mot. Alors comment peut-il avoir la « liberté » de religion? Sachant par exemple que l'exercice de cette liberté-là conduit des milliers d'enfant à la mort par septicémie (ici)


L'enfant n'a pas le droit à la parole, il est circoncis autoritairement par ses parents et c'est ça sa « liberté de religion »? Rappelons également qu'en terre d'islam, on ne peut pas changer de religion sinon c'est la mort pour apostasie.

La charte des droits de l'enfant entérine en fait une bien sombre réalité: celle de l'absence totale de liberté dans ce domaine.

S'il s'agit d'une religion chrétienne ou du bouddhisme, il n'y aura pas d'atteinte à l'intégrité physique de l'enfant, par contre s'il s'agit de l'islam ou de la religion juive, l'intégrité physique des petits garçons sera irrémédiablement atteinte, et il existe des extrémistes religieux qui ont pour fixation morbide l'excision du clitoris des petites filles (ici).

Quand, aux Nations Unies, les délégués se laissent emberlificoter par les lobbies religieux, ça donne un texte en trompe l'œil généreux d'apparence et protecteur de l'enfance alors qu'en réalité il laisse libre-court aux bandes de salopards religieux pour bousiller l'âme et le corps d'enfants qui n'avaient rien demandé.


Aucun commentaire: