TELETHON (suite)
Dans un récent article je vous expliquais les effets pervers du téléthon, dont la finalité, à y regarder d'un peu près, ne sert qu'à justifier le désengagement de l'état dans un domaine qui devrait être exclusivement le sien: le financement de la recherche scientifique.
Un récent article du « Canard Enchaîné » apporte -si j'ose dire- de l'eau à mon moulin. Voici ce qu'on pouvait entre autres trouver dans cet article:
En 2004, l'association écolo WWF a demandé à 39 députés européens de donner quelques gouttes de leur sang pour savoir quelles cochonneries les citoyens absorbent à l'insu de leur plein gré. Bilan, pas moins de 41 produits chimiques divers et variés dans le sang des députés dont: petits bouts de téléviseurs (retardateurs de flammes bromés), parcelles de poêle anti-adhésives (Téflon), phtalates, pesticides (en provenance des 5 fruits et légumes du quotidien). Toutes ces saloperies sont à l'origine de cancers, perturbation du développement du cerveau, problèmes de fertilité et on en passe. On n'abordera même pas les molécules des 100 000 produits chimiques mis sur le marché depuis un siècle et dont on ne connait pas les effets pour 99% d'entre elles...
Vous vous dites peut-être que ce serait pas mal de savoir ce qui se trouve dans votre sang, parce que ça pourrait par exemple aider votre médecin à orienter un diagnostic, voire en poser un... Effectivement ça serait une bonne idée, tellement bonne idée même que la sécurité sociale devrait évidemment rembourser de tels examens. Perdu. Seule la recherche de plomb dans l'organisme est remboursée. Et puis ce n'est pas tout car et là je cite le Canard:
« En France, la toxicologie est un secteur tellement désolé que les organismes de recherche publics doivent envoyer certains de leurs échantillons à l'étranger: dosages de pesticides et phtalates en Allemagne, ceux de mercure au Canada. C'est dire comment le pays est armé pour surveiller les organismes de madame Michu et fils. Sans compter que les analyses, qui se font par familles de produits coûtent un œil. Prenons les PCB, dont sont truffés les poissons du Rhône et de la Seine. Comme ils sont 209, on mesure en général 7 PCB indicateurs, plus les 12 PCB de type dioxine. 200€ le lot. »
En Europe, plusieurs pays dont la République Tchèque possèdent des programmes de « biosurveillance », c'est ainsi que les Allemands se sont rendu compte que les ¾ de leurs mômes ont des taux de phtalates bien supérieurs aux seuils nocifs. Et les américains? Ils cherchent pas moins de 148 polluants dans l'organisme des citoyens. Et en France? Rien, un peu comme pour le nuage de Tchernobyl qui avait contourné le territoire national. Pourquoi? Tout simplement parce que le pognon qui devrait être consacré à la recherche scientifique sert à engraisser un peu plus les banquiers qui nous ont pourtant déjà volé pas mal de milliards.
Une soixantaine d'équipes de recherche n'attend plus que le pognon pour commencer à bosser. Moi je serais eux, j'investirais dans le loto, les chances de réussite sont plus élevées...
Dans un récent article je vous expliquais les effets pervers du téléthon, dont la finalité, à y regarder d'un peu près, ne sert qu'à justifier le désengagement de l'état dans un domaine qui devrait être exclusivement le sien: le financement de la recherche scientifique.
Un récent article du « Canard Enchaîné » apporte -si j'ose dire- de l'eau à mon moulin. Voici ce qu'on pouvait entre autres trouver dans cet article:
En 2004, l'association écolo WWF a demandé à 39 députés européens de donner quelques gouttes de leur sang pour savoir quelles cochonneries les citoyens absorbent à l'insu de leur plein gré. Bilan, pas moins de 41 produits chimiques divers et variés dans le sang des députés dont: petits bouts de téléviseurs (retardateurs de flammes bromés), parcelles de poêle anti-adhésives (Téflon), phtalates, pesticides (en provenance des 5 fruits et légumes du quotidien). Toutes ces saloperies sont à l'origine de cancers, perturbation du développement du cerveau, problèmes de fertilité et on en passe. On n'abordera même pas les molécules des 100 000 produits chimiques mis sur le marché depuis un siècle et dont on ne connait pas les effets pour 99% d'entre elles...
Vous vous dites peut-être que ce serait pas mal de savoir ce qui se trouve dans votre sang, parce que ça pourrait par exemple aider votre médecin à orienter un diagnostic, voire en poser un... Effectivement ça serait une bonne idée, tellement bonne idée même que la sécurité sociale devrait évidemment rembourser de tels examens. Perdu. Seule la recherche de plomb dans l'organisme est remboursée. Et puis ce n'est pas tout car et là je cite le Canard:
« En France, la toxicologie est un secteur tellement désolé que les organismes de recherche publics doivent envoyer certains de leurs échantillons à l'étranger: dosages de pesticides et phtalates en Allemagne, ceux de mercure au Canada. C'est dire comment le pays est armé pour surveiller les organismes de madame Michu et fils. Sans compter que les analyses, qui se font par familles de produits coûtent un œil. Prenons les PCB, dont sont truffés les poissons du Rhône et de la Seine. Comme ils sont 209, on mesure en général 7 PCB indicateurs, plus les 12 PCB de type dioxine. 200€ le lot. »
En Europe, plusieurs pays dont la République Tchèque possèdent des programmes de « biosurveillance », c'est ainsi que les Allemands se sont rendu compte que les ¾ de leurs mômes ont des taux de phtalates bien supérieurs aux seuils nocifs. Et les américains? Ils cherchent pas moins de 148 polluants dans l'organisme des citoyens. Et en France? Rien, un peu comme pour le nuage de Tchernobyl qui avait contourné le territoire national. Pourquoi? Tout simplement parce que le pognon qui devrait être consacré à la recherche scientifique sert à engraisser un peu plus les banquiers qui nous ont pourtant déjà volé pas mal de milliards.
Une soixantaine d'équipes de recherche n'attend plus que le pognon pour commencer à bosser. Moi je serais eux, j'investirais dans le loto, les chances de réussite sont plus élevées...
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