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jeudi 11 septembre 2008

un peu de culture... quoique...

J'aime pas non plus celui-là...
(c'est Mozart qu'on assassine!)


Jamais je n'ai pu le blairer celui-là, pourtant avec une sincère bonne volonté j'ai essayé. Pris par la main pour en goûter les soit-disant beautés, je me suis appliqué à tenter d'aimer, j'ai même été jusqu'à faire semblant d'aimer... mais rien à faire, à mes oreilles de musicien, les œuvres de celui-là m'ont toujours prodigieusement emmerdé, pas ennuyé: emmerdé. Emmerdé ferme. Je n'aime pas ses ornementations que je trouve prétentieuses et inutiles, je n'aime pas les voix de ses opéras, je n'aime pas ses compositions que je trouve creuses.


Pourtant, pendant des siècles, je me suis abstenu de dire que Mozart m'emmerde, que je n'aime pas sa musique, que je trouve ses compositions mauvaises. Il est interdit de dire du mal de Mozart qui sera toujours farouchement défendu en premier lieu par ceux qui ne l'écoutent pas, parce que Mozart est l'indéboulonnable star de la musique. Pire même, dire seulement qu'on n'aime pas Mozart vous fait immanquablement passer pour un imbécile. Il vaut mieux dire qu'on ne comprend pas sa musique, qu'on s'y sent hermétique, que le problème n'est pas la musique de Mozart, mais soi-même... bref, Mozart c'est beau et on est trop bête pour accéder à sa magnifiscence. Pendant longtemps, j'ai gardé pour moi ma détestation de ce musicien tant “l'avis général” le concernant est un puissant épouvantail. A quoi bon passer pour un inculte, un crétin, en risquant de dire tout haut qu'on trouve nulles les compositions de ce musicien surévalué?


Pendant longtemps j'ai intériorisé une culpabilité de ne pas ressentir autre chose qu'un profond ennui à l'écoute de ses compositions, j'étais persuadé que je devais faire un effort pour écouter pour tenter de comprendre puis d'aimer... ou au moins reconnaître le génie de Wolfgang, mais rien à faire. J'ai essayé d'écouter “Don Giovanni”, parce que, quand même! Don Giovanni! Quel absolu chef d'œuvre! Non? Non, non et non c'est chiant comme la pluie, inécoutable plus de deux minutes. J'ai tenté à nouveau, pour faire plaisir, “c'est beau hein?”, ben non, c'est casse-couilles.

En fait il n'y a qu'un cas où j'aime bien Mozart c'est quand il était chanté par Florence Foster Jenkins () ou plus récemment par cette anonyme () qui toutes deux font évidemment penser au génial Portsmouth Sinfonia (ici)!


Je ne suis pas réfractaire à la musique classique, mais la musique que j'aime est d'une autre facture, par exemple Nikolaï Rimski-Korsakov ou alors Georges et Ira Gershwin. Et Henry Purcell qui vécut un siècle exactement avant Mozart. Purcell qui a manifestement influencé d'importants compositeurs britanniques comme Gavin Bryars, Simon Jeffes (hélas décédé) ou Mickaël Nyman. Sans oublier bien sûr le rock des Who aux Beatles, ils sont tous imprégnés de Purcell jusqu'à la moëlle.

Même Milos Forman n'a pas réussi avec son “Amedeus” pourtant bien sympathique mais loin de valoir “Vol au dessus d'un nid de coucous”, à me faire écouter Wolfgang plus d'une minute sans avoir envie de casser le poste à coups de masse..


Franchement Mozart, c'est nul!

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