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samedi 7 juin 2008

INDIANA JONES EPISODE 4 (réservé aux fans)

Vous n'aimez pas les invraisemblances, vous n'aimez pas Steven Spielberg, vous détestez les films d'action, vous ne supportez pas les films à gros budget, alors ce qui suit ne va pas vous intéresser, pire: vous aller considérer celui qui écrit comme un gosse attardé, un non-cinéphile, un gogo à blockbusters... ce que je suis peut-être d'ailleurs!

Vous aimez Spielberg parce que vous avez vu les chefs d'œuvre qu'il a signés: à commencer par Duel, Sugarland express, Rencontre du Troisième Type, Les dents de la Mer, 1941, ET, La Couleur Pourpre, le Soldat Ryan, Jurassic Park, la liste de Schindler et les trois premiers Indiana Jones...

Et vous avez vu les 3 premiers? Vous les avez aimés? Alors ne boudez pas votre plaisir et précipitez vous voir le 4. Tout aussi invraisemblable que les 3 premiers, tout aussi drôle, tout aussi bon.

Si les 3 premiers débutent sur les chapeaux de roues, le 4ème commence bien plus calmement, c'est même ce qui m'a un peu fait peur, et puis c'est l'enchaînement attendu jusqu'à un essai nucléaire d'où le professeur Jones ressort indemne... après une bonne douche! C'est bien un film de Spielberg, ses images sont toujours aussi inventives, plus d'un plan sera étudié dans les écoles de cinéma, plus d'un plan sera copié... Les thèmes favoris y sont présents: les accumulations, les mécanismes « diaboliques », les courses-poursuites « ahurissantes », la lutte du bien contre le mal, et au passage une critique à peine voilée du Mac Cartisme, dont l'Amérique commençait à peine à émerger. Le rythme est trépidant, les méchants sont vraiment très méchants et comme on est dans les années 50 les méchants c'est forcément les Russes. Pourtant le film n'est pas anti-soviétique, il fallait des méchants c'est tout.

J'ai éclaté de rire à de nombreuses reprises tant les « énaurmités » foisonnent. Comme dans les épisodes précédents, la convention narrative avec le spectateur c'est qu'on se fout pas mal que ce soit possible ou non, que ce soit crédible ou pas. Ce qui compte ce sont les tronches ahuries des protagonistes, ce sont les images superbes, les rebondissements à n'en plus finir quoi qu'il arrive. Vous rappelez-vous Marion, morte dans le premier épisode au bout d'un quart d'heure, ressuscitée dix minutes plus tard devant un Indiana sidéré: « mais je croyais que tu étais... » et elle de lui répondre « je t'expliquerai plus tard... » un plus tard qui n'est jamais arrivé y compris dans ce dernier épisode où... elle réapparait!!! Soit 27ans plus tard, le temps qui passe est cruel avec les jolies filles...

Je suis sorti du film hilare, heureux d'avoir retrouvé le Docteur Jones en bonne forme malgré les ans, et Spielberg toujours aussi génial lorsqu'il s'agit de montrer des images que personne d'autre ne montre rien que pour le plaisir des yeux. Même John Williams pour la musique à un moment se lâche, c'est du pur bonheur, fugace il est vrai, mais à ne pas rater...

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